Résumé :
Introduction : Les carcinomes épidermoïdes gingivaux maxillaires représentent 20% des cancers de la cavité orale et de l’oropharynx. Le traitement consiste, dans la majorité des cas, en une chirurgie d’exérèse associée ou non à une radiothérapie et une chimiothérapie. La résection induit des séquelles fonctionnelles et esthétiques parfois très lourdes avec un retentissement psychologique important. Observation : Ce travail s’intéresse à présenter les étapes de réhabilitation prothétique chez un patient porteur d’une perte de substance maxillaire suite à l’exérèse d’un carcinome épidermoïde gingivo-maxillaire. Discussion : Malgré l’évolution des techniques chirurgicales de reconstruction, la prothèse obturatrice conventionnelle garde toujours sa place dans la prise en charge des pertes de substances maxillaires. Elle permet de restaurer les fonctions manducatrices, de redonner au patient un aspect esthétique satisfaisant et de faciliter la surveillance de la perte de substance. Le choix entre un obturateur rigide et un obturateur souple se fait en fonction de l’étiologie de la perte de substance ainsi que son étendue et de la présence ou non des dents.
Mots clés : Carcinome épidermoïde, perte de substance maxillaire, obturateur, prothèse maxillo-faciale
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