Auteurs : Mami Wafa, Hassen Narjes, Zidani Hajer, Taktak Najla, Souha Ben Youssef
Introduction :
Face à un édentement terminal de grande étendu, le praticien se trouve confronté à des problèmes aussi bien esthétiques que fonctionnels. Lorsque la prothèse fixée implantaire ou la prothèse amovible stabilisée par implant ne
peuvent être indiquées pour des raisons anatomiques ou financières, la prothèse composite constitue une alternative intéressante.
Observation :
Nous rapportons le cas d’un patient qui est venue consulter pour une réhabilitation prothétique. Il présente un édentement maxillaire de classe II modification 1 et un édentement mandibulaire de classe I de Kennedy Applegate. Le patient était très préoccupé de son esthétique. Après le recueil des éléments de diagnostic notre choix thérapeutique s’est orienté vers la prothèse composite qui consiste à restaurer les dents délabrées par la prothèse fixée sur laquelle sera intégrée la prothèse amovible remplaçant les dents absentes.
Discussion :
Le traitement de l’édentement partiel par la prothèse composite présente de nombreux avantages. Il permet de préserver l’esthétique en dissimulant les moyens d’ancrages, aussi de moins solliciter les dents supports et de prévenir les pathologies parodontales.
Son élaboration nécessite une étude préliminaire rigoureuse, une rigueur dans la mise en œuvre aussi bien en clinique qu’au laboratoire, une bonne communication praticien prothésiste et enfin, une bonne appréciation de la
coopération du patient et de sa capacité à maintenir une hygiène orale satisfaisante.