Les auteurs: Ameni THABET , Hanen Boukhris ,Asma ben Dalla , Sabrine Jlassi , Sihem Hajjaji , Nouha Mghirbi , Hayet Hajjami , Souha Ben Youssef
Résumé :
L’édentement unitaire antérieur chez l’adolescent ou le jeune adulte est souvent considéré comme un défi important pour le médecin dentiste afin d’obtenir une intégration esthétique et biologique optimale de la restauration prothétique .Vue la continuité de la croissance osseuse , les options thérapeutiques pour ces patients sont peu nombreuses .Le recours aux bridges collés cantilevers (à une seule ailette) semble être une excellente alternative en raison de son respect des tissus dentaires, entrant ainsi dans le cadre d’une dentisterie minimalement invasive et offrant un résultat esthétique satisfaisant. Cependant, il est actuellement encore peu connu dans l’arsenal thérapeutique du chirurgien-dentiste. D’où l’intérêt de ce travail qui va mettre l’accent sur ‘l’apport de bridge collé cantilever.
Observation : cet article traite le cas d’une patiente âgée de 17 ans en bon état général qui désire remplacer ses incises latérales absentes .Son motif de consultation était essentiellement esthétique .
A l’examen clinique et radiologique on a noté la présence d’une agénésie bilatérale des incisives latérales maxillaires permanentes.
Décision prothétique : La réalisation de deux bridges cantilevers en vitrocéramique e.max® (Ivoclar), avec des ailettes sur la 21 et la 11. la 12 et la 22 étant en extension.
Conclusion : Le bridge collé cantilever fait aujourd’hui partie intégrante des outils thérapeutiques du praticien, avec une excellente longévité. Ce procédé minimalement invasif et réversible respecte le gradient thérapeutique, ce qui en fait un traitement de choix pour le remplacement d’une incisive absente. Une rigueur importante est nécessaire, tant dans l’indication que dans la réalisation, afin d’obtenir les taux de succès cliniques à long terme retrouvés dans la littérature scientifique.